Première journée… quelques formalités

Pour mon premier jour, mon colocataire m’a emmené réaliser les premières formalités c’est-à-dire ouvrir un compte en banque coréen et déposer ma demande d’alien card qui me permettra d’être enregistrer ici en tant qu’étrangère et par exemple d’avoir un contrat pour un téléphone.

Ici la banque c’est high-tech, ceux qui payent en CB reçoivent un sms sur leur téléphone à chaque paiement histoire de savoir où ils en sont. Je n’ai pas demandé de carte bancaire, j’ai tout simplement un compte où je peux déposer et retirer de l’argent.

Mais si je n’ai pas de carte, comment je retire de l’argent ?

Avec ça…

Eh oui ! Strictement la même chose que nos petits livrets Caisse d’Épargne ou La Poste quand on était petit !

Sauf qu’ici le livret est high-tech, on peut l’insérer dans un distributeur et déposer de l’argent sans voir de guichetière et ce grâce à un code secret que l’on choisit nous-même.

Pour nous rendre au service de l’immigration, nous avons pris le métro…

Ultra propre, ultra top ^^

  Les quais sont protégés par des vitres, pour éviter tout accident.

Des écrans plats diffusent des messages publicitaires, des règles de sécurité et surtout la situation du métro, vous voyez le petit carré blanc au centre ? C’est le train qui est entrain d’arriver à la station avant la mienne qui est symbolisé par le rond entouré de bleu.

D’ailleurs vu le thème de la vidéo… et ceci est presque purement pour ma maman ultra inquiète ^^

Regardes ! Y’a tout ce qu’il faut en cas de problème ^^ (Voir les deux images plus bas qui montrent le nécessaire de survie !)

Le jour où j’ai reçu mon visa !

Et voilà ! Carte blanche pour découvrir la Corée du sud pendant un an si je le souhaite !

J’ai déposé ma demande il y a seulement 6 jours, quelle efficacité !

Dans la jungle des informations

Stage : check

Visa : check

Billet d’avion : check

Appartement : work in progress…

Téléphone portable : mouahah

Compte bancaire coréen : informations recueillies…

Me voilà perdue dans la jungle des informations disponibles sur le net…

Je suis à la recherche d’un appartement en colocation pour vivre ces quelques mois à Séoul, mais je cherche aussi des informations sur la possibilité d’avoir un forfait téléphonique ou encore d’ouvrir un compte bancaire.

Pour les apparts, j’avance doucement, pour le compte en banque, il semble que ce soit très facile et sans rendez-vous (non mais vous imaginez faire ça en France ?).

Par contre pour le téléphone portable… c’est à se taper la tête contre un mur.

Les téléphones européens ne fonctionnent pas en Corée car ils utilisent un autre réseau et d’ailleurs n’ont même pas de cartes sims… même si j’achète un téléphone là-bas il ne fonctionnera jamais en France. On propose aux étrangers des locations de téléphone, mais à 2€ la journée ça fait vraiment cher pour 5 mois ! Bref j’ai relégué le téléphone à un problème de dernières minutes !

Le plus important en arrivant en Corée du sud, c’est d’aller demander son « Alien registration card ». C’est une carte pour les personnes résidant en Corée plus de 90 jours. Elle permet de souscrire aux abonnements téléphoniques ou encore d’ouvrir un compte en banque.

Bref j’ai la tête pleine de préoccupations pratiques… mais aussi de vocabulaire coréen ! En plus des bouquins de grammaires, j’utilise des petites cartes de vocabulaire… je lis et relis en me disant que ça rentrera bien dans ma tête un jour ! (Ah j’oubliais les partiels que j’ai encore à passer !!)

Les derniers mots de vocabulaire appris (et ultra important dans un musée d’art contemporain pour les enfants) : les couleurs ou saek 색!

Point info : le coréen s’écrit en hangul, les petits caractères que vous pouvez apercevoir au dessus. Contrairement au système japonais, il s’agit d’un alphabet. Pas besoin de connaître le caractère pour pouvoir le lire.

Ppalgang 빨간 (rouge) , Norang 노랑 (jaune), Parang 파랑 (bleu).

Les couleurs, le genre de vocabulaire qui déprime, parce qu’on se rend compte qu’il y a une variété infinie de couleurs et donc de mots… or en coréen, vert (chorok 초록 ) et vert clair (yeondu 연두) , ce n’est pas le même mot !

Bref… je reste positive malgré tout…

Une chanson toute mignonne qui symbolise cet état d’esprit « bisounours » :

Heart Shake, groupe de Korean Indie Music, qui chante 거북이는 의외로 빨리 헤엄친다 … (mouahah)

Soit en anglais : « turtles swim surprisingly fast » et en français : les tortues nagent étonnamment vite !

Le jour où j’ai demandé mon visa

Avant de partir pour un si long voyage, il faut s’assurer que l’on a toutes les clefs en main. La plus importante étant celle des formalités d’entrées dans le pays.

Les ressortissants français peuvent rester en Corée du sud 90 jours sans demander de visa particulier, mon stage étant de 5 mois, il fallait trouver une autre solution. Le visa stagiaire étant destiné aux stagiaires des entreprises françaises situées dans le pays, il ne me restait plus que le Programme « Vacances-Travail » (PVT) pour entrer dans le pays.

Ce programme est très connu pour le Canada ou encore l’Australie mais beaucoup moins pour la Corée. D’ailleurs le quota, qui est de 2000 demandes par an n’est jamais atteint, contrairement au Canada où le quota est atteint en moins d’une semaine dès son ouverture. Ce qui est compréhensible puisque aller au Canada c’est beaucoup plus simple qu’aller en Corée du sud… eh oui au Québec on parle français, et c’est bien connu les français ne sont pas douées pour les langues étrangères.

Pour faire une demande de visa PVT pour la Corée du sud (chaque pays possède sa réglementation) il est nécessaire de se rendre, en personne, à l’ambassade de la République de Corée à Paris, rue du Grenelle, juste à côté du ministère du Travail. Autant dire que quand on vient de province, c’est un peu ennuyant.

J’ai donc fait un aller-retour express hier pour déposer cette demande.

Qu’est ce qu’un PVT ?

Ce visa est délivré aux personnes entre 18 et 30 ans et leur permet de travailler dans le pays pendant un an à partir de la première date d’entrée. (Sont exclus trois types de professions : docteurs, enseignants, sportifs professionnels)

J’aborderai assez souvent le côté financier, j’avoue que ça me gêne un peu d’en parler, mais d’un autre côté un voyage comme ça demande de l’argent et c’est assez bien d’avoir une idée du coût des choses et de la vie sur place.

Qu’est ce que j’ai dû fournir comme documents ?

• un formulaire de demande de visa AVEC photographie. Document trouvé sur le site internet de l’ambassade. (Moment cocasse quand mon interlocuteur m’a demandé de coller ma photographie dessus et que je me retrouvais là comme une idiote sans colle et lui qui vaquait à ses occupations en attendant que je le fasse… jusqu’à ce que je me rende compte que sur la table derrière moi il y en avait… T_T)
• la preuve que je possédais déjà un billet d’avion aller-retour ou la somme suffisante pour l’acheter. (J’ai fourni la confirmation de réservation. J’ai pris mon billet sur lastminute.com, pas sûre que c’était le site le moins cher, mais j’ai trouvé à peu près partout les mêmes prix. J’ai payé mon billet aller-retour 700€ avec l’assurance annulation et les frais de réservations.)
• un document justifiant des ressources financières nécessaires à la vie sur place si l’on ne trouve pas de travail soit 2500 euros. (Il va de soi qu’étudiante sans le sou, je ne possède pas cette somme sur un compte bancaire en Suisse. Certaines personnes se font avancer cette somme le temps d’établir un certificat de leur banque, pour ma part j’ai simplement utiliser ma notification de bourse fourni par le Crous. )
• le bulletin Nº 3 du casier judiciaire. (Il faut bien qu’il s’assure qu’ils ne vont pas faire entrer de délinquants dans leur pays.)
• un certificat médical attestant ma bonne santé. (Un peu floue comme demande, mon médecin m’a fait une attestation basique, il semblerait qu’elle ait suffit.)
• un contrat d’assurance médicale couvrant pour la durée du séjour le rapatriement et l’ensemble des risques liés à la maladie, la maternité, l’invalidité et l’hospitalisation. (Il s’agit d’une couverture supplémentaire par rapport à la sécurité sociale et la complémentaire basique. Il est assez difficile de savoir quelle assurance est la moins chère pour cela étant donné que le prix varie selon la destination et la durée du séjour. Dans mon cas, j’ai établi plusieurs devis qui tournait tous autour de 35€ par mois. Au final c’était ma banque, le Crédit Mutuel, qui était la moins chère. Grâce à un pack appelé « Abroad », je peux disposer d’une assurance à 24€ par mois soit 10€ moins cher que les concurrents. En plus de cela j’ai droit à un virement bancaire international gratuit par mois, 4 retraits gratuits par mois dans n’importe quelle banque du monde entier et tous mes paiements par CB gratuits dans le monde entier. Cette offre était intéressante dans mon cas, car je suis déjà cliente, le pack ne m’a rien coûté. Pas sûre que ce soit intéressant pour un non client puisqu’il faudra ouvrir un compte dans cette banque. A creuser.)
• un certificat de scolarité ou une photocopie du dernier diplôme. (Histoire de voir de quoi l’on est capable…)
• une lettre de motivation du voyage ou un programme de séjour pour la durée d’un an avec la description des activités rémunérées ou les raisons pour lesquelles je souhaitais partir en Corée. (J’y ai tout simplement exposé mon projet professionnel et mon intérêt pour le pays.)
• le passeport original. (Très important puisque c’est dessus que sera apposé le visa. Il faudra bien entendu le récupérer à l’ambassade. Pour ceux, comme moi, qui habite en province, il faut fournir une enveloppe chronopost dans laquelle sera réexpédiée le passeport.)

Coût du visa PVT : 0€. Cependant en considérant l’aller-retour Quimper-Paris et l’enveloppe chronopost, coût réel du visa : 144€.

A l’ambassade, l’ambiance était un peu cocasse, heureusement il semblerait que ma demande sera acceptée puisqu’on m’a dit que je recevrai mon passeport la semaine prochaine.

En sortant de l’ambassade avec le sourire jusqu’aux oreilles et un gros soupir de soulagement, regardez qui j’ai vu…

Départ le 2 février 2013

C’est parti pour l’aventure, j’ai enfin pris mon billet d’avion ! Départ fixé le 2 février 2013… retour le 30 juin !

Je suis assez déçue de devoir déjà fixer le retour, mais pour des raisons de visa c’est nécessaire !

En effet, je fais une demande de visa « Vacances-Travail » puisque le visa stagiaire n’existe par pour la Corée du sud. Je vais déposer mon dossier au consulat la semaine prochaine, croisez les doigts pour qu’il ne soit pas refusé !