Réveil tranquille dans la guest house… j’ai bien dormi même si le sol semble un peu plus dur au réveil surtout quand il faut se mettre debout. Je me souviens que même si j’apprécie complètement le moment et que je me sens reposée dans ma tête, mon corps est épuisé de cette semaine à courir partout. Je prends mon temps pour me préparer à partir, au petit déjeuner je rencontre le couple de la veille qui pense aussi visiter le même endroit et qui me propose de les accompagner. J’en suis bien contente parce qu’être toujours seule à visiter c’est long… et puis surtout parce que j’ai bien sympathisé avec eux ^^
Nous voilà donc partie pour le temple de Bulguksa, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il est considéré comme le chef-d’œuvre de l’art bouddhiste à l’époque Silla.
Nous prenons un bus qui fait partie des lignes courantes, le ticket est à 0,70cts et le mieux c’est que je peux utiliser ma T-money. La T-money c’est l’équivalent d’une monéo, on met son argent dessus et on peut payer avec, seulement en Corée on l’utilise VRAIMENT et partout, dans les transports en commun, dans les commerces etc. L’avantage c’est qu’elle marche dans tous les transports en commun partout dans le pays de Séoul à Busan.
Le site de Bulguksa est divisé en deux, tout d’abord Bulguksa situé en flanc de montagne puis la grotte de Seokguram situé à quelques kilomètres au dessus à 750 mètres d’altitude.
Le premier bus nous dépose devant Bulguksa où nous choisissons d’en prendre un second qui nous amène à la grotte puis nous rejoindrons ensuite le temple à pied. (La descente c’est quand même plus simple…)
Voici la vue depuis le parking… on aperçoit simplement ce bâtiment abritant une cloche un peu à l’image de celle qui se trouve dans le musée.
On peut d’ailleurs la faire sonné pour le 1000 KRW symbolique pour avoir de la chance.
L’entrée sur le site coûte à peu près un euro, je ne m’étais pas renseignée sur le lieu avant de venir, donc je m’attendais à une grotte comme celle que j’ai pu voir à Jeju. En fait il s’agit d’un tumulus, celui que vous pouvez voir en haut derrière le bâtiment…
Seokguram est en fait une grotte artificielle…
On ne peut pas prendre de photo à l’intérieur, voici une photo trouvé sur internet…
En vrai… c’est beaucoup moins impressionant que ça, d’autant plus qu’on est derrière une vitre qui nous montre simplement l’entrée avec au fond le bouddha. Les scientifiques se disputent encore au sujet de cette grotte… il faut dire que le temple a beaucoup souffert entre abandons et réarrangement. La grotte n’est donc pas dans son état d’origine.
Il est écrit que la construction de la grotte se termine en 774 après la mort de celui qui a initié sa construction Gim Daesong. Si je comprends bien la légende, on dit que Gim Daesong a été réincarné pour « ses actes filiaux dans sa vie précédente », ce qui signifie que le Gim Daesong qui a construit Seokguram était déjà la réincarnation. Le temple Bulguksa a été dédié à l’honneur des parents de Gim dans sa vie présente, et la grotte de Seokguram à ses parents de sa vie précédente.
En parlant de Bulguksa… descendons vers le temple… un peu plus de 2 km à pied…
Bulguksa… temple d’une grande superficie entouré de beaux jardins.
Pour parler de ce temple il faudrait entrer dans les détails, expliquer l’organisation du temple, pourquoi autant de bâtiments et ce qu’ils représentent, j’ai peur que mes informations soient un peu faibles et que mon article devienne trop long, alors je ne détaillerais pas. En gros les demeures terrestre et célestes de Bouddha qui y sont représentées, c’est aussi pourquoi certains bâtiments sont plus en hauteur.
Il y a plusieurs trésors nationaux à Bulguksa, en dehors du fait que le temple soit déjà important en lui-même. Il y a notamment des pagodes, mais elles étaient en cour de restauration.
Sans doute le plus marquant dans ce temple est l’entrée avec ses deux escaliers. Le plus impressionant est Sokgyemun, il est en deux parties, la partie basse est appelée « Baegungyo » ou Pont du nuage blanc, la partie haute « Cheongungyo » ou Pont du nuage bleu. L’escalier amène à « Jahamun », la porte du brouillard mauve. L’escalier a 33 marches, correspondant aux 33 pas vers l’illumination spirituelle.
Mais voici les photos… elles seront plus parlantes.
Vous avez reconnus les petits tas de pierre ^^
En descendant nous nous sommes fait « alpaguer » et franchement il n’y a pas d’autres mots, par une coréenne qui voulait nous faire manger dans son restaurant.
Étant donné qu’on cherchait un endroit pour manger, on l’a suivit, même si j’avoue qu’habituellement j’aurais dit non. Elle était tellement contente qu’elle nous a offert largement plus que ce que l’on avait commandé comme beaucoup plus d’accompagnement que la moyenne ou encore une soupe de tofu ! Voici juste quelques accompagnement coréens plutôt classiques – sauf les coquillages.
Épuisés, rassasiés, nous sommes rentrés nous reposer à SarangChae vers 17h.
Avant ça, j’ai acheté LA spécialité de Gyeongju, le « Pain de Gyeongju », ces espèces de petits pancakes fourrés de pâte de haricots rouges.
Petite première réponse à ta question Adé… Méfiance à ceux qui cherchent du chocolat en Corée du sud ! Il est très facile de confondre la pâte de haricot rouge et le chocolat, or les pâtisseries traditionnelles coréennes sont à base de haricots rouges !
Pourquoi le haricot rouge ? Il ne faut pas oublier que le chocolat était encore jusqu’à peu, un luxe.
Sur ces tribulations culinaires… rendez-vous un peu plus tard pour la suite de cette excursion qui s’est continuée à Busan où j’ai retrouvé mes collègues pour le travail.